Archives de l’auteur : HystrionE
27 octobre 2014 : La jeune recherche et le genre
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
La jeune recherche et le genre
enjeux, méthodes et perspectives
9h30 Accueil des participant.e.s
10h-10h30 Ouverture de la journée
- Patrice Bourdelais, directeur de l’Institut des sciences humaines et sociales (INSHS) du CNRS
- Anne Pépin, directrice de la Mission pour la place des femmes au CNRS
- Sylvie Steinberg, directrice adjointe du GIS-Genre
10h30-13h Table-ronde La jeune recherche en EFGS
- Aurélie Coubart, Confédération des Jeunes Chercheurs
- Isabelle Matamoros, association EFiGiES
- Hélène Nicolas, programme BreizhGenderation
- Agathe Roby, réseau Arpège
- Véra Léon, laboratoire junior GenERe
- Noémie Marignier, association « Genres, Sexualités, langage »
13h-14h : pause déjeuner
Après-midi « Le genre à travers les disciplines : nouveaux champs de recherche »
14h-15h45 « Genre et SHS »
- Alice Coutant, doctorante en Sciences du langage (Paris 5) « Pluridisciplinarité linguistique et trandisciplinarité du genre »
- Karine Duplan, doctorante en Géographie (Paris 4) « Le genre en géographie »
- Sherley Valzema, doctorante en Sciences de l’information et de la communication (Paris 3) « Violences sexuelles : des médias silencieux ? »
15h45-16h Pause
16h-17h45 « Genre et santé »
- Mira Younes, doctorante en Psychologie sociale (Paris 13) : «Dark continent: quelques points aveugles de l’usage du genre en psychanalyse ».
- Cécile Ventola, doctorante en Santé publique (INSERM) : «Les hommes et la contraception : une analyse franco-britannique »
- Arnaud Alessandrin, docteur (Bordeaux 3) et Elsa Comails, doctorante en sociologie (Université de Saint Etienne) : « S’émanciper de la psychiatrie : la santé des personnes trans ».
17h45 Conclusion
Lola Gonzalez-Quijano, présidente d’EFiGiES.
Sandra Laugier, directrice adjointe scientifique de l’INSHS du CNRS
INFORMATIONS PRATIQUES
CNRS : 3 rue Michel-Ange, 75016 Paris
plan d’accès : http://www.cnrs.fr/paris-michel-ange/spip.php?article748
Nous vous remercions de vous inscrire (nom et affiliation) avant le 24 octobre, dans la limite des places disponibles, à l’adresse suivante : [email protected]
Nous vous rappelons qu’une pièce d’identité vous sera demander à l’accueil.
Face à l’impunité israélienne : pour un féminisme décolonial
Il n’est pas dans les habitudes de l’association d’EFiGiES de communiquer et de prendre position sur des sujets autres que l’institutionnalisation des études genre en France. De même la liste de diffusion de l’association, qui ne fait pas l’objet de modération a priori, se veut un espace d’information ouvert à toutes les tendances féministes avec les débats et les polémiques que cela implique parfois.
Pour autant, la situation actuelle en Palestine et le silence de la plupart des mouvements féministes sur le conflit israélo-palestinien nous oblige à réagir à travers l’appel « Face à l’impunité d’Israël : pour un féminisme décolonial ». Ce positionnement pour un féminisme décolonial dépasse en réalité le conflit israélo-palestinien : fruit de nos discussions et de nos réflexions de ces derniers mois au sein du bureau d’EFiGiES, il reflète nos inquiétudes vis-à-vis de la montée du racisme (sous toutes ses formes) en France, qui ne nous semble pas épargner les milieux féministes.
Dans cette perspective, et à l’occasion du premier congrès des études genres en France qui se tiendra à Lyon du 3 au 5 septembre, nous invitons les étudiant.e.s, jeunes chercheur.e.s et militant.e.s féministes présent.e.s à venir débattre, discuter et réfléchir avec nous : de la place et du rôle que peuvent jouer les études genre et le féminisme « universitaire », de la diffusion des recherches féministes post-coloniales et de la prise en compte de l’intersectionnalité dans nos travaux de recherche, du racisme et des rapports sociaux de domination dans le monde de la recherche et dans les milieux féministes.
FACE À L’IMPUNITÉ ISRAÉLIENNE : POUR UN FÉMINISME DÉCOLONIAL
Par le présent appel, l’association EFIGIES (association de jeunes chercheur-e-s en Études Féministes, Genre et Sexualités) fait acte de sa solidarité avec les Gazaoui-e-s assiégé-e-s, assassiné-e-s, et plus généralement avec les Palestiniennes et les Palestiniens dont l’assujettissement colonial perdure.
À l’heure actuelle, l’islamophobie, le racisme, les représentations coloniales persistantes dévaluent les vies palestiniennes, criminalisent et déshumanisent les manifestant-e-s pro-palestiniennes. Étant donné notre engagement dans le champ académique en France, nous ne pouvons rester indifférent-e-s à l’implication de certains discours universitaires et féministes dans la production de l’islamophobie et du racisme, ou du moins leur désengagement au regard des réflexions postcoloniales.
Ces représentations coloniales, qui imprègnent le soutien inconditionnel de la France à la politique de l’État israélien, doivent urgemment être déconstruites dans le cadre d’une épistémologie rigoureuse et non ethnocentrique, incluant les outils des études postcoloniales, notamment dans leur intrication aux formations genrées et aux catégories sexuelles.
Le Pinkwashing et l’homonationalisme d’Israël commencent à être internationalement déconstruits et dénoncés. Mais en France, les féminismes hégémoniques, de par certains de leurs positionnements notamment face au port du voile et à la religion musulmane, entretiennent l’islamophobie et participent à la minimisation des crimes commis envers les Palestinien-ne-s.
Alors que l’Université de Tel Aviv accorde aux étudiants qui servent dans l’attaque contre Gaza la gratuité des inscriptions pour un an, et qu’un avis diffusé à l’Université Hébraïque de Jérusalem annonce une collecte de produits pour les soldats au front, nous invitons les étudiant.e.s et chercheur.e.s en genre, féminisme et sexualité à participer personnellement au boycott académique d’Israël et à signer la pétition contre l’interdiction du soutien à la Palestine de l’association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) :
http://www.aurdip.fr/Petition-contre-l-interdiction-du.html
Le site de l’AURDIP ayant été hacké, vous pouvez signer la pétition en suivant le lien suivant :
https://docs.google.com/forms/d/1Ia4AqhuB-pZYt_mN-i5JWFBrz9dgzFz3UE5UnVlMz14/viewform
Le colonialisme ne crée pas seulement de tels produits « symboliques », qui en retour l’étayent. Ses enjeux sont géopolitiques et économiques, et parce que nous ne distinguons pas notre engagement dans la recherche et nos positionnements pratiques, nous relayons également et vous invitons à diffuser l’appel de la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions, réponse citoyenne et non-violente à l’impunité d’Israël :
Pour signer l’appel pour un féminisme décolonial : https://docs.google.com/
En solidarité,
Le bureau d’EFIGIES
Premier.e.s signataires : Mira Younes, Guillaume Roucoux, Lola Gonzalez, Adeline Adam, Gael Potin, Karim Hammou, Grino, Alice Gaud, Lorenzi, Corinne Luxembourg, Jennifer Firmin, Laura Cottard, Johanna Renard, Aden Gaide, Elise Vinet, Virginie Dutoya, Sarah Mantah, Lydie Porée, Lucie Direnberger, Lucile Quéré, Lucie Gil, Hanna Secher, Laure Bourdier, Vincenza Perili, Jean-Christophe Petit, Marie Espinola, Geneviève Roy, Elsa Tyszler, Anyssa Karafi, Annabelle Colas, Delori, Natacha Boffy, Malika Amaouche, Lara Cox, Marwa Belghazi, Saya, Florys Castan-Vicente, Marina Pointeau, Stéphanie Khoury, Lucie, Blanchon, Rollinde Marguerite, Kanouni, Gourdeau, Violaine Mula, ARDLFM.
Journée d’études “Genre et médias : quels espaces de subversion ?”, mercredi 11 juin 10h-18h au Labo 13
Genre et médias : quels espaces de subversion ?
Journée d’études
Mercredi 11 juin 2014
Labo 13
15, rue Jean Antoine de Baïf 75013 PARIS
Les médias ont souvent été appréhendés comme un laboratoire du genre, source et vecteur d’une conception normative et hiérarchisée des représentations qui lui sont associées. S’ils reproduisent les normes dominantes, des éléments transgressifs, voire subversifs, émergent parfois au sein de ces espaces, déstabilisant les assignations sexuées et les oppositions binaires. L’objectif de cette journée d’études est de mettre en lumière ces possibilités, en articulation avec les différents moments du temps médiatique (discours, production, réception).
Les médias, dans leur acception la plus large – presse, audiovisuel, NTIC, littérature, musique, spectacles vivants, cinéma etc. – peuvent-ils jouer un rôle dans la transgression voire la subversion des normes et des rapports de genre ? Peut-on, par les médias, y contrevenir ou les déstabiliser ? Quels sont les dispositifs employés à cet effet ? La subversion peut-elle venir d’une réappropriation des contenus médiatiques par les publics ? Les médias peuvent-ils être un outil au service de contre-publics féministes et queer ?
10h Accueil des participant.e.s
10h20 Introduction de la journée
10h35 Session 1 – Féminités en mouvement
Lucie Roussel – Université de Caen
Les normes de genre dans la presse féminine de la monarchie de Juillet : entre adhésion et transgression
Delphine Chedaleux – Université Bordeaux Montaigne
« Miss Cinémonde » ou les ambivalences d’un concours de beauté dans la France d’après-guerre
Hasna Hussein – Université de Mundiapolis, Casablanca
Télévision et transformation des imaginaires et des rôles de genre dans les sociétés arabes : programmation et réception des chaînes satellitaires en Egypte, au Liban, en Tunisie, au Qatar et dans les Emirats Arabes Unis
12h15 Déjeuner sur place
13h45 Session 2 – Représentations, hybridations
Valerio Coladonato – Université La Sapienza, Rome
Gael Garcia Bernal et les mutations de la masculinité mexicaine face au public mondial
Mathieu Arbogast – EHESS / Université de Nanterre
Des femmes canon. Quand les policières remettent en cause les identités de genre traditionnelles
Marie-Pierre Huillet – Université Toulouse 2 Le Mirail
Un nouveau « genre » dans le cinéma de Quentin Tarantino : la guerrière en jupe
15h15 Pause
15h45 Session 3 – Espaces subversifs : créations et détournements
Marcelo C. Rodrigues – Université Paris 5 Descartes
Le Lampião da Esquina (1978-1981) et l’apparition du mouvement gay brésilien
Thierry Maire – Université Centraméricaine J. S. Canas, San Salvador
ElsalvadorG.com : une brève histoire d’un site pour la communauté LGBTTI du Salvador ou comment prendre la parole pour constituer une communauté homosexuelle
Zoé Adam – Université Lille 3
De Hannah Höch à Barbieturix : réappropriation du médium, subversion des médias
17h15 Conclusion de la journée
A partir de 18h pot convivial
Comité d’organisation
Mélanie Lallet – Université Sorbonne Nouvelle
Isabelle Matamoros – Universités Paris Descartes et Lyon 2
Doriane Montmasson – Université Paris Descartes
Marie-Sherley Valzema – Université Sorbonne Nouvelle
Informations pratiques
Entrée libre
Labo 13
15, rue Jean Antoine de Baïf
75013 PARIS
Métro 14 / RER C Bibliothèque François Mitterrand
Bus 62-64-89-132-325-PC2
Contact : [email protected]