la pétition LES ÉTUDES DE GENRE, LA RECHERCHE ET L’ÉDUCATION : LA BONNE RENCONTRE est en ligne.

 

http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2014N45876

 

n’hésitez pas à faire circuler. La pétition est ouverte à toutes et à tous.

Il importe que vous apposiez votre signature sur ce site de la pétition publique même si vous êtes déjà inscrit dans les comités, afin que vous soyez pris en considération dans le décompte. 

Nous avons créé un site (attention, l’adresse indiquée sur pétitionpublique est pour l’instant incorrecte – nous allons la modifier bientôt).

La bonne adresse est : http://genrerechercheeducationrencontre.unblog.fr/

Nous pouvons d’ores et déjà  y actualiser listes, comités, tribunes et ajouter des liens médias.

merci à vous toutes et tous, 

le combat continue

L’équipe active (voir contacts par université sur site ci-dessus)

 

Le texte et les comités

Les études de genre, la recherche et l’éducation : la bonne rencontre

Des enseignantes et des enseignants de la maternelle à l’Université,

des chercheuses et des chercheurs, des étudiantes et des étudiants réagissent et appellent au soutien de toutes et tous.

 Cette pétition est ouverte à toutes et à tous.

 

Depuis quelques jours, les élèves et les parents d’élèves sont harcelés de mails et de SMS provenant d’associations extrémistes qui propagent la rumeur selon laquelle, parce que « le genre » est introduit dans les programmes scolaires, leurs enfants seraient en danger à l’école. Non seulement cette manœuvre de déstabilisation des parents est révoltante (les enfants ont été privés d’école), mais, de plus, cette rumeur est totalement mensongère. Depuis plusieurs jours également, les propos les plus extrémistes circulent, dans les rues ou sur les réseaux sociaux, réveillant les haines envers les homosexuels, les juifs, les féministes, les professeurs des écoles appliquant l’ABCD de l’égalité, les chercheurs en études sur le genre, tous présentés comme des ennemis de la société.

Face à ces propos dangereux, face aux risques de dérives extrémistes, nous, enseignant-e-s, étudiant-e-s, chercheur-e-s, souhaitons prendre la parole, rappeler la réalité des pratiques éducatives et scientifiques d’aujourd’hui, et appeler au soutien de nos concitoyens et concitoyennes, de toutes les régions de France, de toutes les origines, de toutes les cultures.

  • NON, les enfants ne sont pas en danger. Non, il n’y aura pas de projection de films « sexuels » à l’école, et les garçons ne seront pas transformés en filles (ni inversement).
  • NON, la prétendue « théorie du genre » n’existe pas, mais, oui, les études de genre existent. Le genre est simplement un concept pour penser des réalités objectives. On n’est pas homme ou femme de la même manière au Moyen-Âge et aujourd’hui. On n’est pas homme ou femme de la même manière en Afrique, en Asie, dans le monde arabe, en Suède, en France ou en Italie. On n’est pas homme ou femme de la même manière selon qu’on est cadre ou ouvrier. Le genre est un outil que les scientifiques utilisent pour penser et analyser ces différences.
  • OUI, les programmes scolaires invitent à réfléchir sur les stéréotypes de sexe, car l’école, le collège, le lycée sont les lieux où les enseignants promeuvent l’égalité et la tolérance, où les enfants apprennent le respect des différences (culturelles, sexuelles, religieuses). « Vati liest die Zeitung im Wohnzimmer. Mutti ist in der Küche. » (Papa lit le journal au salon. Maman est à la cuisine). Voilà comment des élèves de collège apprenaient l’allemand, à travers les aventures de Rolf et Gisela, dans les années 1980. Réfléchir sur le genre, c’est réfléchir sur les effets de ce type de messages.
  • OUI, l’école est le lieu où l’on permet à chacun, par les cours de français, d’histoire, de SVT, d’éducation civique, d’éducation physique, de réfléchir sur les conséquences néfastes des idées reçues et d’interroger certains préjugés, ceux qui ont fait que pendant des siècles un protestant ne se mariait pas avec une catholique, ceux qui font que l’on insulte encore aujourd’hui une ministre à cause de sa couleur de peau, ceux qui font que des petits garçons sont malmenés au cri de « pédés » dans la cour de l’école, ceux qui font que Matteo n’osera jamais dire qu’il est élevé et aimé par deux mamans, ceux qui font qu’Alice veut mourir car on la traite de garçon manqué, ceux qui créent la haine et la discorde. Oui, l’école est le lieu où l’on permet aux élèves de se demander pourquoi les princesses ne pourraient pas aussi sauver les princes.

Les études de genre recouvrent un champ scientifique soutenu par le Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur et le CNRS, et elles ont des utilités nombreuses dans l’éducation et la lutte contre les discriminations : ces études et ces travaux existent à l’université depuis longtemps. Nombreuses sont les académies à organiser des journées de formation sur ces thèmes ; nombreuses sont les universités à offrir des cours intégrant le genre : en sociologie, en sciences de l’éducation, en anthropologie, en biologie, en sciences économiques, en philosophie, en histoire, en littérature, etc. Des séances de sensibilisation aux questions d’égalité entre les sexes font partie du parcours de formation des enseignants du primaire et du secondaire.

En permettant aux élèves de constater la diversité des familles actuelles, en montrant que, selon les lieux et les époques, les rôles des hommes et des femmes ont varié et que l’amour a des formes multiples, les chercheurs, les enseignants et les professeurs des écoles offrent aux enfants, citoyens et citoyennes de demain, la liberté de construire un monde plus égalitaire et plus harmonieux.

En signant la pétition en ligne, merci d’indiquer, pour toutes et tous, votre profession et votre région (et si vous êtes étudiants, enseignants et/ou chercheurs, votre statut, votre discipline et votre université).

De plus, si vous souhaitez rester en contact avec la communauté rassemblée autour de cet appel, merci de signer en indiquant que vous souhaitez que votre adresse mail soit visible pour l’organisateur de la pétition.

 

La liste ci-dessous intègre les comités selon leur ordre d’arrivée, ceux-ci sont en cours d’évolution. Pour connaître l’ensemble des contacts, les premiers signataires, les associations, les universités impliquées et les comités locaux qui se sont constitués : cliquer ici.

Premiers signataires de l’Université de Strasbourg

Sandra Boehringer, maîtresse de conférences, Faculté des Sciences historiques (contact : [email protected])

Estelle Ferrarese, professeure, Faculté des Sciences Sociales

Jean-Pascal Gay, maître de conférences, Faculté des Sciences historiques

Sylvie Monchatre, maître de conférences, Faculté des Sciences sociales

Philippe CLERMONT, maître de conférences, École Supérieure du Professorat et de l’Éducation

Céline Petrovic, chargée d’enseignement, Faculté des Sciences de l’Éducation

 

Premiers signataires de l’Université de Paris 7 Denis Diderot

Laurie LAUFER, professeure, UFR Études psychanalytiques (contact : laurie.laufer@univ-paris-diderot.fr)

Gabrielle HOUBRE, maîtresse de conférences, UFR Géographie, Histoire, Sciences de la Société

Alain WARGNIER, médecin des Hôpitaux, maître de conférences

Fethi BENSLAMA, Professeur, UFR Études psychanalytiques, Directeur de l’Institut des Humanités

Florence DUPONT, Professeur émérite, UFR Lettres Arts Cinéma, Institut des humanités

Anne KUPIEC, professeur de sociologie, UFR de Sciences sociales, Laboratoire de changement social et politique

 

Comité de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Violaine SEBILLOTTE, professeure, histoire (contact : violaine.sebillotte@univ-paris1.fr)

Armelle ANDRO, maîtresse de conférences, démographie

Marianne BLIDON, maître de conférences géographie

Marie BUSCATTO, professeure, sociologie

Delphine DULONG, maîtresse de conférences, sciences politiques

Anne HUGON, maîtresse de conférences, histoire

 

Premiers signataires de Lyon

Cécile Ottogalli, maîtresse de conférences en Staps, Lyon1 (contact : [email protected])

Muriel Salle, maîtresse de conférences en histoire contemporaine, École Supérieure du Professorat et de l’Éducation, Lyon1 (contact : muriel.salle@univ-lyon1.fr)

Philippe Liotard, maître de conférences en Staps, Chargé de la mission égalité de Lyon1 (contact : [email protected])

Pascale Barthélémy, maîtresse de conférences en histoire contemporaine, ENS Lyon (contact : pascale.barthelemy@ens-lyon.fr)

Marianne Thivend, maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Lyon2 (contact : [email protected]lyon2.fr)

Eliane Viennot, professeure d’Université en littérature, Jean Monnet, Université de Saint Etienne (contact : [email protected])

 

Comité et contact de l’Université Paris 5 Descartes

Vincent Estellon, maître de conférences, Institut de Psychologie (contact : vincent.estellon@parisdescartes.fr).

Françoise Neau, professeure de psychopathologie clinique, Institut de Psychologie.

 

Premier-ère-s signataires l’Université de Nice Sophia Antipolis

Karine LAMBERT, maîtresse de conférences en histoire, Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) (contact : [email protected])

Jean-Luc GAUTERO, maître de conférences, Philosophie et Histoire des Sciences

Lucie BARGEL, maîtresse de conférence en science politique

Eric CHAUDRON, professeur agrégé histoire,  ESPE

Nicole BIAGOLI, professeure des universités en Lettres, ESPE

Sandra PLANTIER, professeure agrégée géographie, ESPE

 

Premiers signataires de l’Université de Picardie Jules Verne

Sylvie PERCEAU, maîtresse de conférences, UFR des Lettres (contact : [email protected])

Coralie BOURNONVILLE, ATER, UFR des lettres

Catherine GRALL, maître de conférences, UFR des Lettres

Aurélie ADLER, maître de conférences, UFR des Lettres

Anne DUPRAT, professeure de Littérature Comparée

Carlo Umberto ARCURI, maître de conférences, UFR des Lettres

 

Premiers signataires de l’Université d’Angers

Nahema HANAFI, maîtresse de conférences, histoire moderne et contemporaine (contact : nahema.hanafi@univ-angers.fr)

Christine BARD, professeure, histoire contemporaine

Frédérique LE NAN, maîtresse de conférences, littérature médiévale

Emmanuel GRATTON, maître de conférences, psychosociologie

 

Premiers signataires de l’Université de Paris 8

Hélène Marquié maîtresse de conférences, Centre Études féminines, Études de genre, Art (contact : [email protected])

Anne E. Berger, professeure, littérature et études de genre, Paris 8, directrice de l’Institut du Genre (CNRS)

Mercedes Yusta Rodrigo, professeure d’Histoire de l’Espagne Contemporaine, UFR de Langues

Danièle Rosenfeld-Katz, maîtresse de conférences, chargée de mission égalité femmes-hommes et parité

Nacira Guénif, sociologue, anthropologue, professeure, Sciences de l’éducation

Béatrice Fracchiolla, maîtresse de conférences, Sciences du langage

 

Premiers signataires de l’Université Toulouse 2 – Le Mirail

Odile SAINT-RAYMOND, coordinatrice d’ARPEGE (réseau de recherches sur le genre)([email protected])

Monique MEMBRADO, ingénieure CNRS, sociologue

Jacqueline MARTIN, maîtresse de conférences en Économie sociale 

Isabelle LACOUE-LABARTHE, maîtresse de conférence, histoire, sciences po

Sylvie CHAPERON, professeure d’histoire contemporaine 

Jérôme COURDURIES, docteur en anthropologie, maître de conférences

 

Comité de l’Université de Lille 3

Florence Tamagne, maîtresse de conférences, histoire contemporaine (contact : [email protected])

Sylvie Aprile, professeur d’histoire contemporaine

Marie-Hélène Bourcier, maîtresse de conférences, CECILLE

Mélanie Traversier, maîtresse de conférences en histoire moderne

Claire Châtelain, chargée de recherche, CNRS/IRHIS

Antoine Rodriguez, maître de conférences, Amérique latine

 

Premiers signataires de l’Université de Paris 13

Pascale Molinier, professeure de psychologie sociale (contact : [email protected])

Yoram Mouchenik, professeur de psychologie interculturelle

Aline Cohen de Lara, professeure de psychologie clinique

 

Premiers signataires de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Emmanuel WALLON, professeur de sociologie politique (contact: [email protected]paris10.fr)

Carina BASUALDO, maîtresse de conférences en Psychopathologie

Silvia CONTARINI, professeur de littérature et civilisation de l’Italie contemporaine

Olivier RENAUT, maître de conférences en philosophie ancienne

LOUYS Gilles, maître de conférences en langue et littérature française, Département de français pour étudiants étrangers

 

Comité de l’Université de Savoie

Fabienne Gillonnier, enseignante, Département STAPS (contact : fabienne.gillonnier@univ-savoie.fr)

Clémentine Bry, enseignante-chercheuse, Laboratoire Inter-universitaire de Psychologie, Département STAPS

Phanélie Berthon, enseignante-chercheure, Laboratoire de Physiologie de l’exercice, Département STAPS

Sophie Bourgade, enseignante d’Anglais

Geneviève Pignarre, professeure de droit privé

 

Comité de l’Université de Poitiers

Michel Briand, professeur de langue et littérature grecques (contact : [email protected])

Lydie Bodiou, maître de conférences d’histoire grecque

Frédéric Chauvaud, professeur d’histoire contemporaine

Florence Filippi, maître de conférences en études théâtrales

Stéphane Bikialo, maître de conférences en langue et littérature française XXe siècle

Anne-Cécile Guilbard, maître de conférences en littérature française et esthétique de l’image

Alexandre Jaunait, maître de conférences, science politique

 

Comité de l’Université d’Aix-Marseille

Nolwenn LECUYER, maîtresse de Conférences, archéologie, Chargée de Mission Égalité femmes-hommes (contact : [email protected])

Damien BOQUET, maître de conférences en histoire du Moyen Âge

Julien DUBOULOZ, maître de conférences en histoire romaine

Anne CAROL, professeure en histoire contemporaine

Laurence Hérault, maîtresse de conférences, anthropologie

Jean-Jacques RASSIAL, Professeur, psychopathologie clinique

 

Contact de l’Université de Clermont-Ferrand 2

Anne-Sophie SAYEUX, maîtresse de conférences en anthropologie (contact : [email protected])

 

Université de Montpellier 3

Rajaa STITOU, maîtresse de conférences en psychopathologie clinique (contact : [email protected])

Solange CARTON, professeure de psychopathologie clinique

Jean-Luc BERNABE, maître de conférences associé en psychologie clinique

Aude MICHEL, professeure de psychologie clinique et psychopathologie

Isabelle BOULZE, maîtresse de conférences en psychopathologie clinique

 

Comité de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)

Sébastien Roux, Chercheur au Cnrs, Sociologie, EHESS, master Genre, Politique, Sexualité (contact : [email protected])

Laure Bereni, Chercheuse au Cnrs, Sociologie, EHESS, master Genre, Politique, Sexualité

Rose-Marie Lagrave, Directrice d’études à l’EHESS, Sociologie, EHESS, master Genre, Politique, Sexualité

Amélie Le Renard, Chercheuse au Cnrs, Sociologie, EHESS, master Genre, Politique, Sexualité

Geneviève Pruvost, Chercheuse au Cnrs, Sociologie, EHESS, master Genre, politique et sexualité

Juliette Rennes, Maîtresse de conférences à l’EHESS, Sociologie, EHESS, master Genre, politique et sexualité

Claude CALAME, directeur d’études, EHESS, anthropologie des mondes anciens

 

Université de Cergy-Pontoise

Karine BERGES, Maîtresse de conférences en civilisation hispanique, chargée de mission Egalité femmes-hommes (contact mail : [email protected])

Diana BURGOS-VIGNA, Maîtresse de conférences en civilisation latino-américaine

Sylvie BRODZIAK, Maîtresse de conférences-HDR en littérature

Alexandrine GUYARD-NEDELEC, Maîtresse de conférences en civilisation britannique

Violaine HOUDART-MEROT, Professeure de littérature française